
Voyager avec des enfants : guide pratique pour des aventures (presque) sans cris ni larmes
Voyager avec des enfants, c’est un peu comme partir à l’aventure avec de joyeux mini-coéquipiers : il faut de la préparation, beaucoup de patience… et une bonne dose de second degré.
Entre les « Quand est-ce qu’on arrive ? » toutes les dix minutes, les chasses aux toilettes improvisées, et les valises qui débordent de doudous indispensables, l’expérience peut vite tourner au sport extrême.
Mais bonne nouvelle : avec quelques astuces bien rodées, on peut transformer le chaos annoncé en vrai moment de bonheur partagé.
Dans ce guide pratique pour voyager en famille, je te livre tous mes conseils (testés et parfois approuvés !) pour que tes voyages en famille riment avec plaisir, souvenirs, et éclats de rire… plutôt qu’avec migraine et craquage en règle.

Sommaire cliquable
Toggle1. Avant de partir : préparer (sans paniquer)
La valise stratégique
Quand on voyage avec bébé, chaque objet compte. Voici mes indispensables pour un petit de 2-3 ans :
- couches (les vraies, pas une seule pour le style)
- bavoir récupérateur en silicone (lavable et réutilisable à l’infini, meilleur ami des restos)
- un biberon ou un gobelet solide
- un bol et une cuillère plastique
- et bien sûr, le combo doudou + tétine = à surveiller comme la prunelle de vos yeux (perte = apocalypse assurée).
Avec les valises cabines devenues payantes, mieux vaut voyager léger : une semaine de vêtements suffit, on lave sur place. Conseil bonus : vérifie la météo du lieu et adapte la garde-robe (parole d’expérience).

Les papiers et la trousse de secours
Passeports et cartes d’identité à jour = priorité numéro 1. Prend les en photos, histoire d’avoir une copie numérique. Les assurances de carte bancaire sont souvent suffisantes, mais je garde toujours une petite trousse de secours à portée de main : pansements, désinfectant, doliprane, antihistaminique, compresses, etc. Notre bonhomme a aussi des médicaments. On n’oublie donc pas les médicaments et les ordonnances qui vont avec. Et au moins des photos du carnet de santé.
Préparer… ou pas
Je ne prépare pas toujours les enfants au voyage, mais sur place, je leur explique l’histoire, la géographie, ou quelques anecdotes rigolotes. Astuce : certaines villes (comme Rome) ont des Lonely Planet Kids, bien fichus et adaptés.

2. Pendant le trajet : mission survie
Occuper tout le monde
En voiture ou en avion, même combat :
- Pour bébé : prévoir des pauses fréquentes, des en-cas, des sacs plastiques et du gel hydroalcoolique toujours à portée de main.
- Pour l’ado : tablette, téléphone, bouquin, sudoku = autonomie assurée version 14 ans (ou presque).

Anecdote culte
Au retour de Nouvelle-Zélande (24h d’avion !), ma fille a enchaîné la trilogie du Hobbit… entre deux vomitos de gastro. Merci Emirates pour les sachets et leur réactivité !

3. Sur place : s’adapter et improviser
Choisir les activités avec soin
Avec un petit et une ado, il faut jongler :
- Plage : validée par tout le monde.
- Musées ? Plus risqué. Mon fils de 3 ans est capable de foncer sur un Van Gogh comme s’il s’agissait d’un dessin animé à toucher. Et il y a quelques années, ma fille a failli coller ses doigts sur un Picasso à New York à 4 ans.
- Résultat : on privilégie les monuments extérieurs, les sites historiques accessibles en poussette, ou les randonnées faciles (oui, même pour l’ado, tant qu’il y a des arbres et pas trop de montées).
Le bon rythme
Impossible de tout planifier au millimètre avec un très jeune : il faut s’adapter aux envies, à la fatigue et à la météo. L’alternance détente / culture marche plutôt bien chez nous.

4. Manger, dormir, survivre
Resto & petits pots
En Italie, au Canada ou aux États-Unis, les restaurateurs sont souvent aux petits soins : on m’a toujours chauffé les petits pots avec le sourire.
En Sicile, les menus enfants étaient rarement facturés (bonus budget). Et je n’oublierai jamais cette croisière sur le Mississippi où un orchestre jazz a fait danser ma fille de 5 ans en plein concert.
Snacks & solutions pratiques
Les gourdes de compote/yaourt (même si pas écolos à 100%) sont super utiles. Et oui, les glaciers et gaufres sont nos meilleurs alliés… pour les petits comme les grands.

5. Voyager en famille, c’est plus que possible : c’est essentiel
Voyager avec des enfants, c’est ouvrir leur esprit, même s’ils ne se souviennent pas de tout. Les photos restent.
Ma fille a vu les États-Unis, le Canada, la Nouvelle-Zélande, l’Australie, l’Europe… Mon fils a déjà fait les USA et la France, malgré une santé fragile. Chaque voyage est un défi logistique, mais un bonheur à partager.
Et s’il faut composer avec la flemme de l’ado et la couche de bébé ? On fait. Parce qu’on ne renoncera pas à la culture, la découverte, l’émerveillement. Les enfants s’imprègnent, absorbent, s’ouvrent. Et plus ils grandissent, plus ils participent… mais les vrais moments magiques, les souvenirs cultes, se créent souvent quand ils sont petits.

Conclusion
Voyager avec des enfants, ce n’est pas toujours simple… mais c’est toujours enrichissant.
Et franchement, voir leurs yeux s’illuminer devant un volcan, une plage, un bateau, un avion, un crêpe ou une statue de gladiateur… ça n’a pas de prix.



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