La photographie en road trip/ city trip : le guide indispensable
+ La photographie en road trip : un indispensable ?
Oui et mille fois oui ! Soyons clair, hormis quelques objets, parfois très classiques ou de qualité très douteuse, les photographies sont les seuls souvenirs tangibles de nos voyages (et road trip). Par moment, je me laisse aller à regarder ces images, que j’ai prises moi-même, et j’ai envie d’y retourner. Je m’étonne aussi de certains clichés qui me remémorent des moments oubliés.
Les photos permettent de comprendre votre ressenti, vos émotions. C’est bien plus qu’une carte postale en puissance, c’est un moment, le symbole d’une évolution… celle de votre capacité à saisir un instant parfois fugace.
+ Mon matériel de base :
– Un bon téléphone semble être un minimum pour pouvoir faire de belles photos. De nos jours, les plus récents modèles de smartphones sont puissants. Connectés à Internet et aux indispensables réseaux sociaux, ils sont un plus pour partager vos œuvres. J’ai un Iphone 6S avec lequel je fais quasiment toutes mes photos en noir et blanc, ainsi qu’un grand nombre d’autres, de belle qualité. La limite reste cependant les photos sombres et le zoom (pour des sujets éloignés et en extérieur) qui sont de qualité moindre.
– Un reflex Canon EOS 750 D : simple d’utilisation et donc accessible aux débutants. Cela m’a semblé une évidence de faire l’acquisition d’un reflex avant notre voyage en Nouvelle Zélande. La durée de la batterie est excellente : 4 à 6 jours en prenant une quantité astronomique de photos. L’écran tactile est plutôt pratique et la prise en main intuitive. Même ma fille gère (pour son âge) très bien les photos (et selfies).
– Deux objectifs sont indispensables : un Canon EF 50mm F/1,8 STM me sert surtout pour les portraits, pour les objets en musée ou les gros plans. Le second est un Tamron Objectif 18-200 mm F/3.5-6.3 Di IIVC Noir qui me sert pour les extérieurs (c’est-à-dire les trois quarts du temps). Avec lui, vous êtes prêt pour toutes les situations photographiques.
+ Du matériel important :
– Un filtre polarisant Hoya me semblait nécessaire afin de conserver les couleurs et supprimer les reflets sur l’eau. J’en ai acheté un seul pour mes deux objectifs. De ce fait, il m’a fallu faire l’acquisition d’un kit de bagues d’adaptation.
– Une carte mémoire SD de 32 GB avec une vitesse de transfert à 95 MB/s vous permettra de pouvoir enchainer les prises de vue dans des situations où la rapidité est un mot clef. Je conseillerais de prendre plusieurs cartes SD en voyage afin de pouvoir en changer si la première est complète, voir faire des sauvegardes.
– En parlant de sauvegarde, je prends toujours avec moi mon Ipad pro. De très bonne qualité, j’y transfère régulièrement mes photos, jour par jour, grâce à un câble Lightning spécial carte SD. Un accident photographique est vite arrivé et donc les sauvegardes de photos sont vivement recommandées. Mon Ipad est de plus connecté au Cloud… double sauvegarde donc. PS : Non, je ne fais pas de publicité pour Apple mais leurs produits, même onéreux, sont d’excellente qualité.
+ Prendre de belles photos !
– Le premier point important est de respecter les règles de composition et de cadrage de base. Vous pouvez jouer avec la lumière, les flous d’arrière-plan, les couleurs, etc, mais le plus important est la règle des tiers, qui découpe la photo selon des lignes d’intersection bien précises. Ai-je besoin de préciser qu’un horizon droit est vivement conseillé ?
Bien entendu, toutes les situations sont différentes et il faut parfois s’adapter au sujet mais un cadrage net, sans doigt devant l’objectif est un minimum….
– Le second point à prendre en compte est bien sur le sujet ! Combien de fois je croise des touristes qui prennent tout et n’importe quoi en photo ou qui gênent les autres avec leur perche à selfie afin d’être pris en photo avec la population locale… La photo c’est l’expression d’un lieu, d’un sentiment, elle doit transmettre des émotions et des connaissances.
– Ceci m’amène au dernier point : soyez créatifs ! Vos photos vous reflètent. Faire des photographies en road trip ne doit pas être une nécessité de garder des souvenirs pour avoir des souvenirs. Dans ce cas, les cartes postales suffisent. Il faut prendre autre chose, innover, trouver ce que les autres n’ont pas vu, avoir un nouvel angle de vue. La photo ça se travaille, et ça prend du temps.
+ Que faire de ses photos ?
J’avoue que j’en suis toujours à convaincre mon mari d’accrocher quelques-unes de mes photos sur les murs de la maison….
Plus sérieusement, je ne pense pas que les photographies en road trip soient faites pour être conservées sur un disque dur et ressorties aux grands évènements. On oublie aussi les albums qui vont prendre la poussière… Le but c’est de montrer ses œuvres. Du moins les plus belles ! Instagram est votre ami. C’est la plateforme dédiée aux photos et aux vidéos. Il est difficile d’avoir des abonnés parfois mais l’important c’est la qualité et non la quantité (vous pouvez me trouver ici : https://www.instagram.com/worldstraveler22/ ). Exit les photos trop photoshopées qui vendent du rêve et pas la réalité : on reste naturel le plus possible !
De plus, l’autre possibilité que vous ayez est de vendre vos photos. Là aussi il existe de nombreuses applications et sites. Sachez que le revenu est négligeable mais quel bonheur de voir sa photo dans un livre, surtout quand vous en gardez les droits de propriété….