Comment échapper aux ZTL en Italie ? Le guide indispensable !
Vous avez fait un séjour en Italie et vous en êtes heureux. Les glaces, les pâtes, les pizze et les magnifiques œuvres d’art vous ont enthousiasmé ? Vous avez déjà envie de repartir mais il faut reprendre le travail et la routine quotidienne…. 9 mois plus tard, tout heureux de votre précédent voyage en Italie, vous avez décidé d’en faire un autre mais c’est la que le couperet tombe : une amende de 100 € pour avoir franchi une ZTL ! Et 100 € de plus pour en sortir. Mais pourtant vous avez fait attention en conduisant ? Et bien pas assez… car les ZTL sont partout…
Qu’est-ce qu’une ZTL ?
Une ZTL est une Zone à Trafic Limité (Zona a Traffico Limitato en italien) dans laquelle seuls les transports en commun, les véhicules prioritaires et les riverains peuvent circuler. Certains véhicules peuvent avoir une autorisation pour circuler à certaines heures ou pour rejoindre leur hôtel par exemple.
Où et pourquoi en trouve-t-on ?
Les ZTL se trouvent généralement en centre-ville, ce qui correspond aux zones historiques. Le but d’une ZTL est de limiter la pollution afin de préserver le patrimoine architectural. De plus, il permet aussi de limiter le bruit et de sécuriser la circulation des piétons et des cyclistes. Née en Italie, la ZTL a commencé à être adoptée en France, à Nantes en 2012.
Qu’est ce qui pose problème ?
La ZTL n’est en soi pas un problème. Cependant, de nombreux touristes français se plaignent de recevoir des amendes plusieurs mois après leur retour, par courrier. Certains affirment que les panneaux sont peu visibles et surtout écrits en italien !
Nous n’avons jamais eu de problèmes avec ces panneaux car ils sont en rouge et blanc : cercle rouge sur fond blanc. Les guides touristiques, quels qu’ils soient, sont suffisamment clairs sur l’importance de cette ZTL.
Comment survivre aux ZTL ?
Premièrement, dans certaines très grandes villes comme Rome ou Milan, c’est le centre-ville complet qu’il faut éviter. Le mieux étant de se garer dans les banlieues proches et de faire le reste du trajet en transports en commun, bus ou métro.
Avoir un copilote est aussi une excellente chose : conduire en Italie est déjà rock’n’roll alors avoir quelqu’un avec soi pour repérer les panneaux ZTL, c’est l’idéal.
Mes bons plans :
Nous avons écumé de nombreuses villes italiennes. Nous avons donc pu répertorier quelques parkings proches des ZTL, qui permettent de visiter sans être éloignés des zones que l’on souhaite visiter. Je mettrai cet article à jour au fur et à mesure de nos visites. N’hésitez pas à me poser des questions si besoin !
Bologne :
Cette fois-ci, nous n’y avons passé qu’une journée. Nous avons trouvé le parking de la Piazza VIII Agosto. Un chemin spécifique bien indiqué permet de rentrer et sortir dans le parking qui est en ZTL… Comptez une quinzaine d’euros pour la journée.
Vérone :
Tout à côté du centre et des arènes, le parking de la Cittadella, piazza Cittadella est bien sécurisé, à la frontière de la ZTL. 18€ pour la journée ! Surtout n’ayez pas de problème de ticket, la mégère de l’accueil ne vous aidera en rien.
Rome :
C’est une utopie que de penser pouvoir circuler en voiture dans le centre-ville de Rome. La ville est composée d’une multitude de transports en commun, certes parfois peu pratique mais qui vous éviterons à coup sur les amendes. Nous y avons passé 8 jours et nous avons donc pris un logement AirBnb, chez Amalia. Idéalement situé face à Eataly et d’une station de métro. Je recommande chaudement !
Ferrare :
Lonely Planet recommande un parking gratuit. Par contre il n’est pas sécurisé et nous avions envie de retrouver notre voiture. Le+ parking du Centro Storico permet de se garer tranquillement pour un prix défiant toute concurrence : 3,20€ pour la journée !
Florence :
De grands parking gratuits existent. Mais s’ils sont proches des jardins, ils sont loin du centre historique, ce qui est peu pratique avec des enfants. Nous nous sommes donc garés dans le parking de la gare. Bien sûr, le tarif peut sembler élevé, mais le parking est sécurisé et proche du centre.
Sirmione :
Il est interdit de rentrer dans la ville historique. De nombreux parking de plein air, payants, sont à disposition. Nous nous sommes approchés au maximum du centre, à 3 min à pied !
Ravenne :
Nous logions dans un hôtel proche du centre où il y avait de quoi se garer. Il s’agissait de l’hôtel Ravenna, quasiment face à la gare et à 5 minutes à pied du centre historique.